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Le CCDH met les bases du dialogue entre les régions arabo-ibéro-américaine en vue de renforcer la coopération et le rôle des Institutions nationales de promotion et de protection des Droits de l’Homme

Le Conseil consultatif des Droits de l’Homme, a organisé les 12 et 13 octobre 2010 à Casablanca, la rencontre arabo-ibéro-américaine, la première du genre, entre les Institutions nationales de promotion et de protection des Droits de l’Homme.

Outre le Maroc, ont participé à cette rencontre, qui a été présidée par le président du CCDH, M.Ahmed Herzenni, les représentants des institutions nationales des Droits de l’Homme dans les régions arabo- ibéro-américaine, en provenance d’Algérie, de Mauritanie, d’Egypte, de la Palestine, du Qatar, du Sultanat d’Oman, d’Espagne, du Portugal, d’Equateur, d’Argentine, du Venezuela, du Mexique, du Nicaragua et du Salvador.

Cette première rencontre se propose d’offrir aux INDH des deux régions une plateforme commune de dialogue et d’échange afin de réfléchir aux moyens de construire de fortes relations de coopérations et de partenariat entre ces institutions, susceptibles de faciliter le partage des expériences, des connaissances, des meilleurs pratiques, et des points de vue sur toutes les questions des droits de l’Homme qui interpellent les deux régions.

La rencontre de Casablanca aspire à développer des plaidoyers en faveur des droits de l’Homme aux niveaux national et régional, dresser une cartographie des dispositions législatives comparées, des pratiques, des défis et des contraintes rencontrées dans le processus de mise en œuvre des standards internationaux des droits de l’Homme

Intervenant lors de la séance d’ouverture, M.Ahmed Herzenni a mis en exergue l’importance de cette rencontre, dont la diversité et la convergence qu’elle représente, constituent le début d’un processus prometteur de coopération qui permettra aux différentes parties d’examiner les possibilités de renforcer le rôle des institutions nationales en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme. Il a de ce fait souligner que cette rencontre constitue un cadre prometteur de coopération et signe le lancement d’un dialogue inscrit dans la continuité qui témoigne des liens communs entre ces institutions aussi bien sur le plan politique, culturel que social.

Abondant dans le même sens, M.Fernando Gutiérrez, défenseur du Peuple en Equateur (le médiateur), et membre du comité de coordination du réseau américain des Droits de l’Homme a mis l’accent sur l’intérêt du dialogue entre les pays à travers le monde ainsi que sur l’importance d’unifier leur effort en faveur de la promotion des droits de l’Homme en tant que droits acquis et pour faire face aux différents défis qui se posent en matière de protection des droits civiques, politiques et culturels dans le monde. Il a au passage, appelé à unifier les efforts en vue d’étendre la coopération entre les régions arabo-ibéro-américaine dans le domaine économique et politique au domaine des droits de l’Homme, et ce, afin de faire face aux défis communs liés à la protection et à la promotion des droits civiques, politiques et culturels.

Les participants à cette rencontre ont présenté des exposés sur leurs institutions respectives, en donnant un aperçu sur les dates de leurs créations, leurs domaines d’action et leurs principaux objectifs conformément aux principes de Paris, régissant les INDH. Des institutions qui n’ont eu de cesse de multiplier les efforts en vue de jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur indépendant et défenseur des droits de l’Homme dont les missions consistent à promouvoir et protéger les droits de l’Homme, recevoir les plaintes, harmoniser les législations nationales avec les normes internationales, inciter les Etats à ratifier les conventions internationales des droits de l’homme etc.

Trois principaux axes ont été débattus lors de cette rencontre à savoir la justice transitionnelle, les droits politiques, sociaux et économiques et le terrorisme qui a été rajouté au programme par les participants. Ces derniers considèrent le terrorisme comme une violation grave de l’un des droits fondamentaux, qui est le droit à la vie et appellent à y lutter dans le respect de la loi.

A l’issue de la rencontre, les participants ont émis une série de propositions visant à déterminer les perspectives de coopération future et ont mis l’accent sur la nécessité de traduire dans la réalité les recommandations adoptées, et ce, à travers la création d’une commission de suivi dont les membres sont le Maroc et le Quatar, pour la région arabe ; l’Espagne et le Portugal pour la région ibérique et l’Equateur et le Mexique pour la région américaine. Le Nicaragua et la Palestine ont été proposés comme membres observateurs.

Les participants ont été unanimes à considérer que la diversité et la différence sont de nature à inciter les institutions nationales des Droits de l’Homme à s’unir et à renforcer leur coopération, partant d’un objectif commun, celui de protéger et de promouvoir les droits de l’Homme, en accordant la priorité à des droits spécifiques dont le droit à la vie, le droit à la nourriture, le droit à l’eau etc, en mettant l’accent sur la nécessité de diffuser et promouvoir la culture des Droits de l’Homme et de défendre le droit à un environnement sain.

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