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Le CNDH remet la présidence du Réseau africain des institutions nationales des droits de l’homme à la Commission sud-africaine des droits de l’homme.

Le président du Conseil national des droits de l'homme, M. Driss El Yazami a remis la présidence du Réseau africain des institutions nationales des droits de l'homme à M. Laurence Mushuana, président de la Commission sud-africaine des droits de l'homme, lors de la réunion de l'Assemblée générale du réseau, qui s'est tenue le mercredi 19 Octobre 2011 à Cap Town en Afrique du Sud.

Depuis qu’il a assumé la présidence du Réseau africain des institutions nationales des droits de l'homme lors de la septième Conférence du Réseau organisée à Rabat en novembre 2009, le Conseil a veillé à développer le réseau, à renforcer ses partenariats et sa présence sur la scène internationale.

Le renforcement des capacités et le partage des expériences

Sous la présidence du Conseil national des droits de l'homme, le Réseau africain des institutions nationales des droits de l'homme a veillé au renforcement des capacités du Secrétariat du réseau, notamment en matière d'évaluation des institutions nationales des droits humains et d’analyse des lacunes et des insuffisances qui peuvent marquer les textes réglementaires des institutions membres. Dans ce sens, le réseau a organisé plusieurs ateliers régionaux en vue de renforcer les capacités des membres du réseau et échanger les expériences, notamment l'atelier de formation pour les institutions de droits de l’homme en Afrique orientale (Ouganda, mai 2010), l'atelier de formation régional annuel pour les institutions nationales des droits humains en Afrique (Ghana, mai 2010), l’Atelier sur le Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ( Kenya, Septembre 2010), et la Conférence sur la corruption et les droits de l'homme (Botswana, Mars 2011 ),... etc

Le Réseau a veillé également, tout au long de ces deux dernières années, à renforcer les capacités des institutions nationales africaines, afin que leurs prérogatives soient en conformité avec les Principes de Paris régissant les institutions nationales des droits de l'homme. Un effort qui a abouti, à la réaccréditation au statut «A» par le Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l'homme de la Commission des droits de l’Homme de la Mauritanie et du Niger. Le réseau s’est attelé également à inciter les pays africains ne disposant pas de commissions nationales de protection des droits de l'homme à créer des institutions nationales en vue de promouvoir et de protéger les droits de l'homme dans le continent africain.

Les relations de coopération et de partenariat

Durant le mandat du Conseil national des droits de l'homme, le réseau a
veillé à développer des relations de coopération et de partenariat avec les organisations et les institutions internationales actives dans le domaine des droits de l’Homme, particulièrement l'Organisation des Nations Unies, l'Association pour la prévention d la torture, l'Organisation internationale de la Francophonie et les mécanismes régionaux et internationaux pour la défense et la protection des droits de l’Homme.

Dans ce cadre, le réseau a organisé plusieurs ateliers visant à promouvoir l'interaction des institutions nationales africaines avec les mécanismes susmentionnés, notamment un atelier sur les mécanismes africains et régionaux pour la Défense des Droits de l'Homme (Sénégal, Septembre 2010), et un atelier sur les institutions régionales africaines des droits de l’Homme, organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Johannesburg, Juillet 2010) ...

En plus de ces activités, le réseau africain a consolidé sa présence au niveau international en participant activement à des sessions du Conseil des droits de l’Homme aux Nations Unies, du Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l'homme et de la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.

Parmi les principales réalisations du réseau durant le mandat du Conseil, la signature, à l’initiative de ce dernier, d’un accord de partenariat avec l'Association pour la prévention de la torture, en vue de renforcer les capacités des institutions nationales des droits de l'homme en matière de prévention de la torture à travers un plan d’action s'étendant sur trois ans (2011-2013). S’ajoute à cela la Déclaration de Yaoundé dont le plan d'action qui s’étend sur trois ans garantit la mise en œuvre du cadre mis en place par le représentant du Secrétaire général des Nations dans le domaine des affaires et des droits de l'homme qui s'articule autour des trois axes notamment la responsabilité des entreprises et la nécessité de respecter les droits humains, et la responsabilité des États son devoir d’exiger le respect des droits humains dans les lieux de travail et le droit de recours.

Par ailleurs, le Conseil national des droits de l'homme a développé un réseau de communication interne (intranet) entre les membres du Réseau africain des institutions nationales des droits de l'homme dans le cadre de la stratégie de communication adoptée par le réseau dan son plan d’action.

Il convient de noter que, lors de la réunion de l'Assemblée générale du Réseau africain des institutions nationales des droits humains, Ghana a été élue président adjoint du réseau et lui a été confié la tâche d'organiser, dans deux ans, la neuvième conférence du réseau au cours de laquelle le Ghana prendra la présidence du réseau. Ont été également désignés en marge de cette assemblée, les membres du Comité directeur, le Comité d’accréditation, les représentants du réseau auprès du CIC et le Groupe de travail sur les affaires et les droits de l’homme.

Le Maroc, à travers le CNDH, a préservé sa place de membre au sein du Comité directeur du réseau. De même, qu’il a été choisi en tant que représentant du réseau auprès de la commission des Finances au sein du Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l'homme.

Il est à souligner, en dernier lieu, que le Maroc et l'Afrique du Sud ont mené deux expériences distinguées en matière de justice transitionnelle au niveau du continent africain afin de régler le passé des violations graves des droits humains à travers la création de « l’Instance Equité et Réconciliation » au Maroc, et la «Commission Vérité et Réconciliation" en Afrique du Sud.

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